Après avoir complété deux stages en génie biomédical au sein de la Direction des projets majeurs d’infrastructures du CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO), Nesrine Rekik a récemment achevé, au printemps dernier, ses études à Polytechnique Montréal.
Porte d’entrée : les stages
« J’ai eu la chance d’en apprendre énormément au sein d’une équipe multidisciplinaire et motivée. En attendant l’obtention de mon titre de candidate à la profession d’ingénieure (CPI), j’ai gardé un pied au sein de la Direction des projets majeurs d’infrastructures à titre de spécialiste en physique sanitaire et en sciences biologiques ».
En plus d’y obtenir un emploi, ses stages au CISSSMO lui auront permis de faire un choix éclairé dans la poursuite de ses études universitaires.
« Le domaine du génie biomédical est très vaste, ce qui rendait mon choix assez complexe. Mes études ont touché diverses sphères et plusieurs ont piqué ma curiosité comme le génie clinique. L’ingénieur biomédical doit faire diverses tâches et aucune journée n’est vraiment pareille. Surtout lorsque nous travaillons sur des projets aussi gros que la construction d’un hôpital ».
Travailler et vivre dans sa ville
Elle qui est originaire d’ici est particulièrement fière de travailler sur un projet qui bénéficiera à l’ensemble de la population de la Montérégie-Ouest.
« Je suis née et j’ai grandi à Vaudreuil-Dorion, donc l’idée de travailler sur la construction du futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges est importante pour moi. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de travailler sur un projet de cette envergure ».
L’implication d’une ingénieure biomédicale dans la construction d’un hôpital
Le futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges comptera plus de 17 000 équipements médicaux! C’est assez impressionnant et c’est pourquoi l’ingénieur biomédical est indispensable à la construction d’un hôpital.
Son rôle, similaire à celui d’un chargé de projet pour le volet équipement, consiste à assurer le développement de la technologie au service de la santé pour répondre au besoin de la population.
« C’est lui qui est responsable des équipements médicaux. Il est impliqué dans la planification des listes d’équipements (nombre, local, type, options, etc.) et de leurs requis (structure, architecture, électricité, plomberie, réseau, ventilation, etc.) qui répondent aux besoins cliniques. Aussi, il est responsable de la rédaction du devis technique qui permet son acquisition. Suite à l’acquisition, il est responsable de la planification de la réception, de l’installation, de la mise en service et de l’activation de l’équipement ».
Voici, à titre d’exemple, trois types d’équipements médicaux qui se retrouveront dans le futur hôpital :
- moniteur de signes vitaux et moniteur physiologique;
- cabinet distributeur à médicaments;
- imagerie par résonance magnétique.
Son métier, au sein de la Direction des projets majeurs d’infrastructures, lui permet également de contribuer à plusieurs projets en même temps, comme c’est notamment le cas avec les maisons des aînés et maisons alternatives.
« Cela me permet de travailler sur plusieurs projets qui sont d’envergure différente et dans des phases de réalisation différentes, ce qui se solde en une grande variété de tâches. Ce travail est motivant, j’en apprends tous les jours et cela me procure un grand sentiment d’accomplissement ».
Découvrez d’autres acteurs clés du futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges.
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